Un'indagine della rivista "60 Millions de consommateurs" ha rivelato la presenza nell'acqua in bottiglia di 10 su cinquanta ditte di pesticidi e di un ormone usato nella cura del cancro al seno...
Analoga analisi condotta sulle acque pubbliche di dieci città ha rivelato pesticidi in sette...
Da Le Figaro:
Une étude réalisée par 60 Millions de consommateurs révèle la présence de molécules chimiques dans l'eau en bouteille, à des taux très faibles.
Le magazine 60 Millions de consommateursest formel: sur cinquante eaux en bouteille testées - minérales ou de source - dix contenaient des traces de médicaments ou de pesticides (1).
Une pierre dans le jardin des embouteilleurs, tout particulièrement pour les eaux minérales. Ces eaux, en effet, ne sont pas jugées pour leur seule qualité sanitaire qui doit être une évidence mais aussi pour leur «pureté originelle». Elles ne doivent subir aucun traitement chimique (comme les eaux de source) et leur composition minérale doit être stable tout au long de l'année.
Quand on connaît l'énergie dépensée par les entreprises pour mettre à l'abri de toute pollution les sources de leur marque les plus prestigieuses il y a de quoi s'interroger sur l'état général de l'environnement et des nappes souterraines.
«Grande surprise»
Les auteurs de l'étude affichent d'ailleurs une certaine prudence sur un des résultats qu'ils qualifient eux-mêmes de «grande surprise». Leur étude montre en effet que 10 % des eaux en bouteilles analysées «présentent des résidus de tamoxifène», une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein. «Les teneurs sont certes extrêmement faibles: au maximum de 0,001 % de la dose habituelle pour un traitement en buvant 1,5 litre», précisent-ils, mais ils persistent et signent: le laboratoire, en refaisant toutes les analyses, est arrivé aux mêmes conclusions. «C'est un médicament spécifique pour le cancer du sein. Il faudrait pour qu'il arrive dans les zones protégées de captage que des égouts rejettent l'urine de femmes soignées et que ces eaux pénètrent jusque dans l'aquifère profond», s'interroge pour le moins perplexe Yves Lévi, chercheur au laboratoire de santé publique et d'environnement de l'université Paris-Sud, alors que la plupart des sources se trouvent à des centaines de kilomètres de villes et d'hôpitaux.
La revue ne s'est pas contentée d'analyser les eaux en bouteilles mais aussi des eaux du robinet qui ne s'en sortent guère mieux puisque sur un échantillonnage réalisé dans dix villes, ils ont trouvé des traces de pesticides dans sept d'entre elles.
L'ensemble de ces résultats a provoqué lundi la réaction immédiate des professionnels. «L'eau vendue aux consommateurs est parfaitement saine et les prélèvements effectués sont de l'ordre de la nanotrace», s'est offusqué le Syndicat des eaux de sources. «Il n'y a aucun résidu de médicaments dans les eaux minérales naturelles», a renchéri la chambre syndicale du même nom et «les traces de pesticides trouvés le sont à des niveaux infinitésimaux et donc parfaitement conformes à la réglementation». Ce travail va être suivi d'autres. L'Anses a ainsi engagé une grande campagne d'analyse sur les eaux embouteillées qui portera, si nécessaire, sur les sources mêmes. Les résultats seront connus en 2014.
(1) Hepar, Mont Roucous, Saint-Aand, Vittel, Volvic, Carrefour Discount, Cora, Cristaline, Salvetat, Saint-Yorre et trois marques d'eaux en bonbonnes: O'water, Obio, Culligan Val-de-Marne